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Bicéphale
rouge |
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Issu des beaux-arts de Lyon, Angelo Madyalès est un jeune peintre à l’orientation très étonnante dans le paysage des Arts Plastiques français. Il nous offre un raccourci de l’histoire de l’Art depuis la Renaissance italienne (la manière des fresques), mais aussi Bosch, jusqu’au surréalisme de Chirico puis la "Figu ation libre". Mais il y a chez lui un imaginaire fécond qui accumule les images, les mythologies avec un côté grotesque comme pour détourner toutes ces références. Et ce foisonnement est très intéressant. Du reste, un chaos s’impose dans l’ordre apparent de ses toiles, dans les entassements, les ciels assombris et les récurrences. De toute évidence intéressé par les périodes bouillonnantes, on sent Angelo Madyalès marqué par la guerre et les violences, la mort. Ainsi, on retrouve souvent dans son œuvre le motif du pendu. Ses personnages posent dans une éternité mythologique : pas vraiment sur terre et pas tout à fait suspendus dans l’espace, mi-humains mi-fictions artistiques. Cette distance par rapport à l’œuvre et à la réalité se retrouve particulièrement dans l’usage de la dérision : ces "Premières" détournées de journaux ou "Le 10 court oza ni mots", discret hommage au dramaturge Valère Novarina. ![]() Stani Chaine, critique d’art, Lyon Poche |
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